Les témoins de l’invisible
de l’infra-mince et de l’étendue rêveuse aux temps d’Instagram et Google Earth
Le ré-enchantement du monde doit passer premièrement par les artistes. Artistes comme personnes physiques et ensembles complexes de corps et esprits. Depuis toujours, les artistes sont les manipulateurs de la matière par excellence. Créateurs de sens, objets, relations et espaces habités, les artistes sont les seuls capables de produire ce qu’on appelle œuvres visuelles, et comme le dit Lyotard, d’être les témoins de l’invisible dans le visible.
Avec :
Stefano Canto (Italie)
Emo de Medeiros (Bénin)
H.H. Lim (Malaisie)
Chai Siris (Thailande)
Valentina Gioia Levy est un critique d’art, conservateur et écrivain basé à Rome. Actuellement, elle enseigne l’histoire de l’art contemporain et du design à l’Accademia Italiana. Née en 1979, elle est diplômée en « études orientales » de l’Université de Rome « La Sapienza » en tant que spécialiste en japonais et art contemporain et en 2009, elle a obtenu un MBA à l’Art Market Management de l’Ecole E.A.C de Paris.
Depuis 2010, elle a collaboré avec un certain nombre de musées et de galeries d’art ainsi que des institutions culturelles dans le monde entier, entre lesquels: le Centre Pompidou (Paris, France); MACRO, Musée d’Art Contemporain de Rome (Rome, Italie); La Fondation du Japon; etc.
En 2011, avec Elena Abbiatici, elle a fondé le Abbiatici_Levy duo conservateurs dont l’attention se concentre sur les pratiques artistiques contemporaines qui traitent de la culture des médias audiovisuels et de la sociologie de l’Internet.
Elle est commissaire à la prochaine Biennale de Dakar, sous la direction de Simon Njami (Sénégal, en mai 2016) et co-commissaire de LAM 360, Land Art Mongolie (Août – Septembre 2016).