Marianne Hultman (Suède)

Marianne Hultman est commissaire d’exposition et Directrice de Oslo Kunstforening (OK) en Norvège.

Elle a dirigé les expositions du Nörrkoping Museum of Art en Suède. Elle a contribué à de nombreux catalogues, livres et magazine. Elle enseigne régulièrement à l’Académie d’Art et d’études Curatoriales en Norvège et en Suède. Elle prépare actuellement une exposition intitulée « Beirut, Beyrut, Bayrut, Beyrouth, Beyrout » et des expositions individuelles des artistes Anawana Haloba et Bouchra Khalili.

L’Heure bleue

« L’essentiel est d’apprendre et de partager l’habilité à observer, à regarder attentivement les choses, afin d’être en mesure de comprendre leur nature changeante »

L’ heure bleue est une description poétique de l’atmosphère entre le crépuscule et la tombée de la nuit. Elle symbolise la mélancolie, mais aussi la transformation d’un niveau de conscience à un autre.

Lorsque l’on regarde le Monde du Nord vers le Sud, l’heure rouge semble étrangère, voir exotique. Lorsque l’on observe le Monde du Sud vers le Nord, l’Heure bleue semble toute aussi étrangère, voir exotique, et pourtant, c’est du même phénomène que nous faisons l’expérience, l’aube finissante ou la fin de la nuit. Dans la Génèse, il est dit que Dieu n’imagina le Monde qu’après avoir séparé la lumière des ténèbres. Ce n’est qu’après qu’il commença à fabriquer des images du Monde. Et ce n’est qu’après qu’il commença à créer le Monde physique. Les transformations débutèrent donc à l’heure bleue.

Artistes de l’exposition de Marianne Hultman

Martin Gustavsson (Suède/Angleterre)

 Gavin Jantjes (Afrique du Sud/Norvège)

Toril Johannessen (Norvège)

Tori Wrånes (Norvège) en collaboration avec  Ayodeji Adewale Oluwatunmise et Sanusi Taofik Ayomide (Nigéria).

Courtesy of Para Site

Cosmin Costinas (Hong Kong)

Cosmin Costinas est commissaire d’exposition et directeur exécutif de Para Site, Hong Kong. Il fut co-commissaire à la 10ème Biennale de Shanghai, commissaire d’exposition au BAK, aux Pays-Bas, co-commissaire de la 1ère Biennale Industrielle de l’Oural, Ekaterinbourg, et coordinateur éditorial de Documenta 12 Magazines, Kassel/Vienne (2005–2007).

Para/Site est le principal centre d’art de Hong Kong et l’une des plus avant-gardistes institutions d’art en Asie. P/S développe des projets éducatifs et discursifs visant à forger une compréhension critique des phénomènes locaux et internationaux qui touchent l’art et la société, tels que : une publication bilingue, P/S Magazine, un Programme de Formation Curatoriale, un Programme International de Résidence et une conférence internationale annuelle.

The Dakar Confucius

« Cette exposition entend scruter les connections entre la Chine, l’Inde et l’Afrique à l’ère du pouvoir colonial émergent, et voir comment les vestiges des solidarités non-alignées sont pris dans l’étau des ambivalences de tels développements »

Comment les mots de Césaire, et son refus d’être admis au Panthéon français, nous influence, le droit de dire non et le courage individuel d’hommes et de femmes d’aller au delà des machinations du pouvoir, peuvent être pensés à travers un exposition ? Quelle définition peut-on donner à la solidarité dans un monde qui promeut la tolérance néo libérale ?

Co-conçue par Sumesh Sharma, l’exposition Para/Site proposera les points de vue de 7 artistes sur cette myriade de connexions qui unissent l’Afrique, l’Inde et la Chine, en proposant un paradigme asiatique sur la manière dont nous percevons l’Afrique.

Artistes de l’exposition de Cosmin Costinas

Belkis Ayón

Uchay Joel Chima

Iswanto Hartono

Nicholás Guillén Landrián

Sanggar Seka Dendang

Jihan El Tahri 

Hamedine Kane 

Saleh Lo 

Ayesha Hameed 

Tejswini Sonawane 

Bonaventure Ndikung (Cameroun)

Bonaventure Soh Bejeng Ndikung, né en 1977 à Yaoundé, au Cameroun, est le fondateur et le directeur artistique du centre d’art SAVVY Contemporary Berlin – vainqueur du Berlin Senate’s Prize récompensant les centres d’art – et l’initiateur et rédacteur en chef du journal SAVVY|art.contemporary.african, le premier journal électronique bilingue de textes critiques sur l’art contemporain africain. Il a travaillé comme curateur indépendant, directeur artistique et éditeur pour plusieurs institutions et projets artistiques internationaux. Il a fait partie de l’équipe curatoriale de la Documenta de Kassel.

The Sonic Cosmologies of Halim El-Dabh

« Mon intention pour nous, jeunes Africains, est de nous voir assumer la responsabilité d’écrire notre propre Histoire »

Projet de recherche et exposition rétrospective autour de l’oeuvre du compositeur, pionnier de la musique électronique, ethnomusicologue, chercheur, éducateur et panafricaniste, Halim El-Dabh.

10 artistes du continent seront invités à proposer une réflexion autour de sa pratique, de sa philosophie musicale et de sa vie. Une recherche sur l’art sonore actuel et sur la transdisciplinarité entre les arts visuels, perfomatifs, installatifs et soniques qu’incarne l’oeuvre de El-Dabh.

Artistes de l’exposition de Bonaventure Ndikung

Halim El-Dabh (1921 – 2017, EG/US) et Younes Baba Ali (MA/BE)

Leo Asemota (NG/UK)

Satch Hoyt (UK/DE)

Tegene Kunbi (ET/DE)

Memory Biwa (NA/ZA) et Robert Machiri (ZW/ZA)

Ibrahim Mahama (GH/DE)

Nyakallo Maleke (ZA)

 Elsa Mbala (CM/DE)

Yara Mekawei (EG)

Emeka Ogboh (NG/DE),

Sunette Viljoen (ZA/DE),

Ima-Abasi Okon et Junior Boakye-Yiadom (UK)

Marisol Rodriguez (Mexique)

Marisol Rodriguez (Mexico City, 1984), auteur et curatrice, s’inscrit au carrefour de l’Histoire, de la culture populaire et de l’Art.

Parmi ses projets, on peut citer galleryhousearchive. com, « There was an opening, the carpet was squishy » au Flat Time House et Art in the House: Space and the Avant-Garde au Goethe-Institut London. Plus récemment, elle a été la commissaire de « De la eternidad, aquí » exposition individuelle de Oliver Pietsch au Laboratorio Arte Alameda (Mexico) en février 2016.

En tant que journaliste, elle publie régulièrement dans des journaux mexicains et internationaux parmi lesquels Confabulario et Letras Libres ou encore dailyserving.com

Silence, murmure, clameur, tumulte !

« ZAM-ZAM  s’investit dans la recherche de perspectives à travers un esprit d’investigation partagée et de pensée critique »

 

Cette exposition doublée d’une série de rencontres collaboratives s’articulera autour d’une série de projections et de conférences prévues à l’Institut Français de Dakar, tout au long de la Biennale de Dak’Art 2018

ZAM | ZAM est constitué d’un ensemble d’artistes, écrivains et scientifiques originaires de l’ Hurricane Zone (espace cyclonique incluant le Sud du Mexique, l’Amérique Centrale et les Caraïbes) investis dans la compréhension de l’Histoire de la région et de sa dimension coloniale contemporaine. A travers des connexions et collaborations à l’échelle de la planète.

Artistes de l’exposition de Marisol Rodriguez

Moisés Martínez

Vania Sosa

Omar Said

Fabián Arriola

Pedro Castro

Alex Castilla

Miguel Pérez

Caryana Castillo

Lizzet Ortiz

Sara Martínez

Ingrith León

Joan Duran

Alya Sebti (Maroc)

Alya Sebti, est directrice de l’Ifa Gallery à Berlin. Spécialisée dans l’art contemporain d’Afrique du Nord elle fut Directrice Artistique de la Biennale de Marrakech en 2016.

En 2009, elle est commissaire générale du Paris Photo Fair dédié aux pays arabes et à l’Iran, puis manager de “l’Art International Contemporain” au Maroc. Commissaire indépendante depuis 2011, elle a organisé la première exposition de Youssef Nabil au Maroc, ainsi que Fashion Loves Tribe (Berlin, 2010), Youssef Nabil, (Casablanca, 2011), Urban landscape (Pavillon marocain de la Biennale de photographie d’Amsterdam, 2012), et Des Espaces Autres (Al Hoceima, Casablanca, 2012).

Invisible

« Pour parvenir à la pleine possession et conscience de soi, il faut également appréhender ce que l’on ne voit pas »

Inspirée par la cohabitation sereine et le dialogue permanent entre institutions animistes, soufies, chrétiennes avec un quotidien aux préoccupations également capitalistes, Alya Sebti pose la question de la cohabitation de ces institutions et de leur impact sur l’effort de libération individuelle.  A Dakar, ces institutions semblent plurielles et poreuses, notamment parcequ’elles paraissent reconnaitre et comprendre ce qui n’est ni perceptible, ni mesurable; elles absorbent le visible et l’invisible dans leur indivision.

Artistes de l’exposition de Alya Sebti 

Hicham Berrada

Younes Baba Ali

Anna Raimondo

Leila Sadel

Zainab Andalibe

Mohammed Laouli

Abdessamad El Montassir

Anike Joyce Sadiq

Kenza Benamour