La Biennale de l’Art africain contemporain, DAK’ART, se tiendra du 3 mai au 2 juin 2018 à Dakar, sous le haut parrainage du Président de la République du Sénégal. Placé sous l’égide du Ministère de la Culture et organisé par le Secrétariat général de la Biennale, cet événement international fêtera en cette édition sa 26 ème année d’existence.

La Biennale de Dakar est soutenue à hauteur de 75% par l’Etat du Sénégal. Pour cette nouvelle édition, le Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Macky Sall, a porté le concours du gouvernement à hauteur de de l’Etat à 500 millions de Fcfa.

Après ‘’La cité dans le jour bleu’’ qui a fait référence à un poème de Léopold Sédar Senghor, le thème de la Biennale 2018 porte le sceau d’un autre père de la Négritude, Aimé Césaire à qui est empruntée l’expression «L’heure Rouge». Extraite de sa pièce «Et les chiens se taisaient». «L’heure Rouge» parle d’émancipation, de liberté et de responsabilité.

Pour assurer une certaine cohérence dans la ligne de la Biennale, le Directeur artistique de l’édition de 2016 a été reconduit pour 2018: Simon Njami. Il s’agit d’anticiper sur l’organisation de cette Biennale afin de rationnaliser davantage, sur le long terme, ses procédures.

En cette 13ème édition qui s’annonce, la Biennale de Dakar, manifestation phare de l’agenda culturel d’Afrique et de sa Diaspora, a fini de faire ses preuves en termes de rayonnement international et d’adhésion des milieux de l’art.

En outre l’Exposition internationale intitulée «Une Nouvelle Humanité» comporte, cette année, soixante-quinze (75) artistes venant de trente-trois (33) pays du monde, L’Edition 2018 va renouveler l’invitation de cinq (5) commissaires internationaux. Les Rencontres et Echanges vont porter sur: «Art contemporain africain et transformations des cadres intellectuels et normatifs».

La Biennale consacre à chaque édition «Le Grand Prix Léopold Sédar Senghor» qui est une distinction de référence dans le domaine des arts visuels.

La Biennale de Dakar a fini de s’affirmer comme le rendez-vous essentiel de l’Art africain contemporain et au-delà. L’édition 2018 veut consolider les acquis des éditions précédentes, notamment sur les points qui touchent au maillage territorial, au partenariat public/privé, à la communication et à l’animation.

Cette treizième Edition comportera une innovation majeure avec l’ouverture du Pavillon sénégalais qui offrira une vitrine de choix pour tous les artistes du pays hôte. Ce pavillon placé sous la tutelle du curateur et artiste plasticien majeur Viyé Diba procèdera à une sélection rigoureuse de ce que le Sénégal regorge de potentiel créatif plastique.

Pour donner cette dimension festive et populaire à la manifestation, et favoriser son appropriation par les populations, notamment les enfants, les jeunes et les femmes, il sera installé dans chaque commune de Dakar une «Barak», dans laquelle les résidents seront invités à montrer ce qu’ils définiront eux-mêmes comme étant de l’art.

Au sein de l’Exposition internationale et dans plusieurs autres sites officiels, un espace d’éveil à l’art sera créé pour les enfants pour les initier à l’art contemporain du continent.

Le Secrétariat général de la Biennale, à travers sa Commission Partenariat et valorisation économique, et l’Agence nationale de la Statistique et la Démographie ont mis en place un dispositif de recueils de données statistiques. Cela s’inscrit dans la pleine prise de conscience que l’existence de données concrètes et fiables est nécessaire à l’élaboration des politiques culturelles;

Les questions de propriété intellectuelle sont prises en compte, avec l’introduction dans les thèmes des « Rencontres et Echanges », de sujets traitant des droits de propriété littéraire et artistique attachés aux œuvres des arts visuels et à leur exploitation. De plus, la publication des actes des «Rencontres et Echanges» qui vont d’ailleurs alimenter les premiers contenus de la revue «AFRIC’ARTS» que nous souhaitons relancer à partir du deuxième semestre 2018.

Le Rwanda et la Tunisie seront mis à l’honneur de la Treizième édition pour une monstration de leur créativité artistique contemporaine.

La Biennale de Dakar, c’est également les manifestations d’environnement «Off» qui capitalisent en moyenne deux cent cinquante (250) projets.