La Biennale de l’Art africain contemporain Edition 2022 promet encore une fois de dévoiler à ses publics toute la quintessence et la force créatrice des artistes sélectionnés, l’originalité de son programme général, les valeurs de résilience et le dynamisme des métiers d’art.
En effet, bien avant la crise engendrée par le Covid-19, le thème de cette biennale nous invitait à réinventer nos modèles, et la pandémie a rendu cette démarche impérieuse et urgente la nécessité de la penser. Les nouvelles structurations géopolitiques du monde redessinent les cartes et tendent à rééquilibrer les forces. Dans ce contexte, les Etats africains subissent des dynamiques internes contradictoires. C’est dans ce cadre de transition vers un nouvel ordre que s’annonce la prochaine édition de la biennale de Dakar qui nous invite à la forge d’un nouveau monde.
Dans ce sillage, la Biennale de Dakar pour sa 14è édition se dote d’une identité visuelle renouvelée et modernisée. Cette évolution s’inscrit dans une stratégie globale de dynamisation de l’image de l’institution, pensée pour poser les bases de sa communication pour les années à venir. En l’ancrant dans le digital, elle renforce la cohérence de ses supports imprimés, ouvre de nouvelles portes d’entrées dans sa programmation et valorise ses activités professionnelles.
La Biennale de Dakar 2022, c’est le pari de la résilience et une volonté marquée de pérenniser un événement dans un contexte marqué par la crise sanitaire de la covid-19 et ses incidences. Forgée par le succès de ses treize précédentes éditions et par l’enthousiasme d’un public toujours plus nombreux, la Biennale de Dakar s’impose comme le rendez-vous inscrit dans un réseau engagé de la création contemporaine, avec lequel il établit des synergies fructueuses.
Résolument tournée vers l’avenir, la Biennale de Dakar dévoilera encore une fois l’excellence de savoir-faire exaltés par une démarche artistique remarquable, marquée par un dispositif logistique performant et de recueil de données statistiques adéquat. Cela s’inscrit dans la pleine prise de conscience que l’existence de données concrètes et fiables est nécessaire à l’élaboration des politiques culturelles.