𝐀𝐜𝐡𝐢𝐥𝐥𝐞 𝐀𝐝𝐨𝐧𝐨𝐧, 𝐮𝐧 𝐞𝐬𝐩𝐫𝐢𝐭 𝐜𝐫𝐞́𝐚𝐭𝐢𝐟 𝐬𝐢𝐧𝐠𝐮𝐥𝐢𝐞𝐫
Achille Adonon (né en 1987) est détenteur d’un grand esprit créatif singulier qu’il loge dans son corps à la gracilité de L’homme qui marche d’Alberto Giacometti. Artiste #plasticien béninois, son savoir-faire lui vient des relations d’apprentissage qu’il a noué avec ses aînés et de ses propres recherches dans les livres et dans les ateliers lors de résidences d’art.
Achille Adonon utilise les chaussures pour dicter sa vision du monde et de l’immatériel aux spectateurs. Dans des installations de toute taille, baskets, mocassins, bottes, ballerines et autres sandales abandonnées sont recyclés pour chanter en chœur les cantiques composés par l’artiste. Achille éclaire avec la lanterne de son art le côté sombre et primitif de l’être humain. Et si les « enfants abandonnés » reviennent aussi souvent dans ses propos, c’est parce qu’il considère que les chaussures sont comme des enfants abandonnés qu’il récupère et soigne afin de leur offrir une nouvelle vie dans un monde où ils peuvent s’exprimer librement. Ainsi, l’harmonie dans l’agencement des éléments traduit-elle la solidarité née de la nécessité de faire face aux péripéties de la vie. Il vit et travaille à Cotonou, République du Bénin.
𝐀𝐜𝐡𝐢𝐥𝐥𝐞 𝐀𝐝𝐨𝐧𝐨𝐧, 𝐚𝐧 𝐚𝐮𝐭𝐡𝐞𝐧𝐭𝐢𝐜 𝐜𝐫𝐞𝐚𝐭𝐢𝐯𝐞 𝐦𝐢𝐧𝐝
Achille Adonon (born in 1987) has a great creative spirit that he houses in his body with the gracefulness of Alberto Giacometti’s Walking Man. A Beninese visual artist, his know-how comes from the learning relationships he has established with his elders and from his own research in books and in workshops during art residencies.
Achille Adonon uses shoes to dictate his vision of the world and the immaterial to viewers. In installations of all sizes, sneakers, moccasins, boots, flats and other abandoned sandals are recycled to sing hymns composed by the artist. Achille illuminates the dark and primitive side of the human being with the lantern of his art. And if « abandoned children » come up so often in his words, it is because he considers shoes to be like abandoned children that he recovers and cares for in order to offer them a new life in a world where they can express themselves freely. Thus, the harmony in the arrangement of the elements translates the solidarity born of the need to face the vicissitudes of life. He lives and works in Cotonou, Republic of Benin.