Laeïla Adjovi est artiste-chercheuse, reporter et photographe. Béninoise et française, basée à Dakar, elle reçoît en 2018 le grand prix Léopold Sédar Senghor pour le projet photo- poétique Malaïka Dotou Sankofa. Ses travaux artistiques sont traversés par des questionnements autour de l’identité́, l’hybridité́, la formation et la transmission des mémoires, et la préservation des patrimoines africains. Depuis quelques années, elle travaille sur les héritages africains à Cuba, en se focalisant sur les spiritualités yoruba (Nigéria) et ewe-fon (Bénin), et la résistance culturelle durant la période de l’esclavage. Doctorante au Centre Interdisciplinaire d’étude des littératures d’Aix Marseille depuis 2021, son projet de thèse (‘Les Chemins de Yemoja’ : spiritualité́ nomade, transmission orale et résistance culturelle’) mêle recherche académique, production littéraire, création sonore et photographie.
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Laeïla Adjovi is an artist-researcher, reporter and photographer. Beninese and French, based in Dakar, she received the Grand Prix Léopold Sédar Senghor in 2018 for the photo-poetry project Malaïka Dotou Sankofa. Her artistic work is driven by questions around identity, hybridity, the formation and transmission of memories, and the preservation of African heritages. In recent years, she has been working on African heritage in Cuba, focusing on Yoruba (Nigeria) and Ewe-fon (Benin) spirituality, and cultural resistance during the period of slavery. A doctoral student at the Centre Interdisciplinaire d’étude des littératures d’Aix Marseille since 2021, her thesis project (‘Les Chemins de Yemoja’: nomadic spirituality, oral transmission and cultural resistance‘) combines academic research, literary production, sound creation and photography.
