Né au Mali en 1974, Diarra vit entre Bamako, Bruxelles et Dakar. Son père est un sculpteur Bamanan et sa mère était une infirmière belge. Thiemoko Claude Diarra se situe au carrefour de ces deux cultures, entre l’art sacré de ses ancêtres et l’héritage de ceux qui ont fait progresser la science médicale occidentale au fil des siècles. Protégé de l’artiste surréaliste Jean-Michel Folon (1934-2005), Diarra a également travaillé dans la mode et a commencé sa carrière en peignant des contes en miniature sur des montres et sur des toiles. À travers un ensemble de séries artistiques comme Bâtards, Choc culturel, Animisme comparatif, Reliques du pouvoir perdu et Rêve de Vésale, Anatopia apparaît comme le pont final tant attendu entre l’art africain classique et contemporain. Sur ce pont, tel un nganga (guérisseur spirituel) moderne et explosif, Thiemoko Claude Diarra crée ses visions de l’Europe et de l’Afrique, de leur passé et de l’avenir qu’elles se réservent mutuellement.

 

Born in Mali in 1974, Diarra lives between Bamako, Brussels and Dakar. His father is a Bamana sculptor and his mother was a nurse from Belgium. Thiemoko Claude Diarra sits right at the crossroad of these two cultures, between the sacred art of his ancestors and the heritage of those who advanced Western medical science through the centuries. A protégé of surrealist artist Jean-Michel Folon (1934-2005), Diarra also worked in fashion and started his career by painting tales in miniature on watches and on canvas. Through an ensemble of artistic series like Bastards, Cultural Shock, Comparative Animism, Lost Power Relics and Vesalius’s Dream, Anatopia appears to be the long-awaited final bridge between classic and contemporary African art. On this bridge, like an explosive modern Nganga (spiritual healer), Thiemoko Claude Diarra creates his visions of Europe and Africa, their past and the future they hold for each other.