Né à Dakar, au Sénégal, l’artiste peintre sur verre Ibrahima Ndoye a combiné modernisme et traditionalisme pour créer un style qui lui est propre. Ibou a commencé sa carrière de peintre à la fin des années 1980 pendant une période au Sénégal appelée « Set Setal », ou mouvement de nettoyage, au cours de laquelle, les artistes s’exprimaient à travers des peintures murales sur des bâtiments et des murs. Ibou a peint plusieurs peintures murales à Pikine. Au début des années 90, Ibou crée une nouvelle génération de peintres sur verre. Au lieu de peindre des scènes africaines traditionnelles sur des feuilles propres de verre de forme régulière, il a commencé à casser et à superposer le verre pour créer de nouvelles textures et effets. Il a incorporé divers autres matériaux, notamment du fil de cuivre, des bouteilles cassées, du bois, des os et de la peau d’animal. Lors de son déménagement en Amérique, Ibou a fait un pas de plus en mélangeant du verre avec des plastiques et d’autres matériaux communs à notre environnement moderne. Il n’est pas rare de voir Ibou agrafer des restes de canettes de soda et de boîtes de détergent sur des boîtiers de CD aux couleurs vives représentant des images de femmes africaines portant des cruches d’eau au-dessus de leurs têtes. À la fin des années 90, Ibou a commencé à exposer son travail en Afrique et en Europe, dans des tournées locales et internationales. La Biennale de l’Art Africain organisée à Dakar accepte régulièrement le travail d’Ibou en exposition dans un programme intitulé « Le Salon de la peinture sur verre ». Ibou réside à Jersey City, New Jersey,

Adapté d’un texte de Jaclyn Pedalino, African Art Management

 

Born in Dakar, Senegal, glass-painting artist Ibrahima Ndoye has combined modernism and traditionalism to create a style unique to himself. Ibou began his career as a painter in the late 1980s during a period in Senegal called the « Set Setal, » or clean-up movement, during which artists expressed themselves through murals on buildings and walls. Ibou painted several murals in Pikine. In the early 90s, Ibou came up with a new generation of glass painters. Instead of painting traditional African scenes on clean sheets of regularly shaped glass, he started breaking and layering the glass to create new textures and effects. He incorporated various other materials including copper wire, broken bottles, wood, bone, and animal skin. Upon relocating to America, Ibou took one step further by mixing glass with plastics and other materials common to our modern environment. It is not unusual to find Ibou stapling scraps of soda cans and detergent boxes onto vibrantly painted CD cases portraying images of African women carrying jugs of water above their heads. In the late 90s Ibou began exhibiting his work around Africa and Europe in local and internationally touring shows. The Biennale of African Art hosted in Dakar regularly accepts Ibou’s work for exhibition in a show titled « The Salon of Glass Painting. » Ibou resides in Jersey City, New Jersey.

Adapted from a text by Jaclyn Pedalino, African Art Management